Monument aux morts
1°) Conseil Municipal : Séance ordinaire du 18 Mai 1919
« En vue de perpétuer la mémoire des soldats de la Commune de Roiffieux, morts pour la France, Mr le Maire propose au Conseil d’ériger soit sur la place publique, soit au cimetière, un monument, témoignage de reconnaissance envers ceux qui ont versé leur sang pour défendre la Patrie. »
Le Conseil municipal partage pleinement l’avis de Mr le Maire et désigne trois de ses membres MM.ROYER adjoint, CHALENDARD et ROCHE pour former une Commission chargée d’étudier le projet de construction d’un monument pour rappeler la mémoire des enfants de la commune tombés au champ d’honneur.
2°) Conseil Municipal : Séance ordinaire du 12 Octobre 1919
Comme suite à la délibération en date du 18 mai 1919 votant en principe l’érection d’un monument commémoratif aux soldats morts pour la Patrie le Conseil municipal se propose de solliciter une souscription et demande à cet effet à Mr le Préfet l’autorisation prévue pour les œuvres de guerre.
3°) Conseil Municipal : Séance ordinaire du 13 Novembre 1921
Mr le Maire expose au Conseil que le Monument aux Morts de la guerre est achevé, la Comité chargé de l’érection de ce monument demande le versement de la part contributive de la Commune qui jointe au montant des souscriptions recueillies permettra de désintéresser l’entrepreneur de ce travail.
Le conseil considérant qu’il a été donné tous pouvoirs au Comité chargé de l’érection du Monument élevé à la mémoire des enfants de la Commune Morts pour la France, soit pour l’exécution des travaux soit pour le règlement de la dépense, charge Mr le Maire de mandater au nom du Trésorier du Comité la somme de 2500 francs à titre d’indemnité communale pour l’érection du monument aux Morts de la Guerre .
4°) Conseil Municipal : Séance ordinaire Janvier 1922
Mr le Maire expose l’Assemblée que le montant de la souscription publique pour l’érection du monument aux Morts de la Guerre s’élevant à 5371 francs a été versé entre les mains de Receveur municipal ; que le montant de la dépense, d’après le traité de gré à gré intervenu avec l’entrepreneur s’élève à la somme de 7415 francs non compris les honoraires de l’architecte soit 450 francs, Total 7824francs 50.
Considérant qu’un crédit de 2500francs est inscrit aux chapitres additionnels de 1921 pour la part contributive de la Commune dans cette dépense et que cette somme jointe au montant de le souscription 5371 francs donne un total de 7871 francs, laquelle somme est supérieure au montant de la dépense. Vote un crédit de 7824 francs pour l’érection du Monument aux Morts de la Guerre.
Le Conseil déclare donner son approbation au traité de gré à gré intervenu entre Mr le Maire et Mr Gay entrepreneur au sujet de l’érection d’un monument aux Morts de la Guerre.
Concessions gratuites au cimetière pour les soldats Morts pour la France
Mr le maire expose au Conseil que quelques familles de la Commune ont conformément à la loi du 31 juillet 1920 demandé le Transfert aux frais de l’État dans le cimetière communal des restes de ceux de leurs membres qui sont morts pour la France au cours de la guerre 1914 – 1918.
Il demande à l’Assemblée s’il ne lui parait pas convenable et opportun d’assurer gratuitement à titre d’hommage suprême à tous ceux qui ont consenti le sacrifice de leur vie, une sépulture particulière perpétuelle.
Le Conseil « Oui » à l’exposé de Mr le Maire et faisant siennes les considérations de convenances et d’opportunité au dessus exposées délibère :
Il sera accordé gratuitement sur sa demande à chaque famille ayant usé du droit de ramener dans le cimetière communal les restes de ceux de leurs membres qui sont morts pour la France au court de la grande guerre une concession perpétuelle de deux mètres carrés pour y fonder la sépulture particulière de leurs membres.
En conséquence, le Conseil renonce à percevoir la part qui lui reviendrait normalement dans le prix de chacune de ces concessions et pour le cas où le bureau d’assistance ne consentirait pas aux semblables renonciations, il prend l’engagement de s’acquitter sur les fonds communaux la part revenant aux pauvres.

